Le cahier des charges de développement logiciel est un document qui détaille les fonctions et les objectifs commerciaux du logiciel. Il est essentiel de savoir comment concevoir des spécifications logicielles car elles décrivent comment le logiciel est censé fonctionner en fonction des exigences de l’utilisateur ou de l’entreprise. Les besoins non fonctionnels tels que les performances, la sécurité et la conception de l’interface utilisateur seront également décrits dans un cahier des charges de développement logiciel. En bref, il s’agit du document auquel tous les développeurs, testeurs et autres membres de l’équipe de développement se référeront pendant les phases de conception et de développement du logiciel. Par conséquent, il est essentiel de comprendre ce que doit contenir un cahier des charges pour le développement d’un logiciel.

Pourquoi rédiger un cahier des charges ?

Au début d’un projet, il est fort probable que le client exprime ses besoins verbalement lors d’une réunion ou dans de brèves notes par email. Étant donné qu’il incombe à l’équipe de développement de préparer un document de spécification bien articulé, définissant clairement les besoins du client et la manière dont ils peuvent être satisfaits, sur la base des notes prises à la suite de la réunion initiale, elle ne préparera pas pour vous un document bien écrit décrivant ses besoins. Ce document peut également être utilisé pour recueillir les commentaires des clients afin de s’assurer que l’équipe de développement est consciente de leurs besoins. Il servira également de « point de départ » pour la conception et l’exécution réelles du programme, en exposant les nombreux composants qui devront être construits et testés tout au long du cycle de vie des tests logiciels.

Ce que doit contenir le cahier des charges de développement logiciel

Définissez l’objectif du document

Comme pour tout document technique, vous devez d’abord expliquer l’objectif du document et identifier le public cible. Les clients et l’équipe de développement sont souvent concernés.

Déterminez la portée du projet

Comme il est d’usage, vous développerez un logiciel dans un certain délai et vous serez conscient qu’il n’est pas toujours possible de répondre à toutes les demandes du client dans ce laps de temps. Vous devrez préciser dans le cahier des charges les logiciels qui peuvent être intégrés et ceux qui ne le peuvent pas dans les délais impartis.

Donnez une présentation du logiciel

Il est temps d’expliquer le programme, maintenant que vous avez énoncé l’objectif et la portée. C’est ici que vous décrivez comment le programme est utilisé sur le lieu de travail. Cette partie n’entrera pas dans le détail de chaque fonctionnalité, mais elle permettra au public de comprendre comment le programme fonctionne et comment il peut aider l’entreprise ou l’utilisateur à atteindre les objectifs pour lesquels il a été créé.

Décrivez en détail les exigences en matière d’infrastructure

Cette section contient des informations sur la conception de l’interface utilisateur (IU), l’architecture de la base de données et d’autres couches d’application et infrastructures nécessaires à la construction du programme.

Créez une liste des exigences fonctionnelles

Cette section énumère toutes les caractéristiques que le consommateur souhaite avoir dans ce programme. Elle décrit également les différents cas d’utilisation et les mauvais scénarios (le cas échéant) qui doivent être pris en compte dans le programme. Cette section peut également fournir des exigences techniques telles que la classe et les méthodes utilisées dans le logiciel.

Créez une liste d’exigences non fonctionnelles

Cette section couvre les informations relatives aux performances, à la fiabilité, à la convivialité et aux besoins de sécurité du logiciel.

Incluez les annexes et les références

C’est ici que vous devez énumérer toutes les références et annexes du document.

Points à prendre en compte lors de la rédaction de spécifications logicielles

Lors de la rédaction d’un cahier des charges de développement logiciel, il y a quelques points à garder à l’esprit, dont certains sont indiqués ci-dessous :

Diagrammes et images

Les diagrammes et les graphiques transmettent beaucoup d’informations et constituent souvent la méthode la plus simple pour communiquer avec votre public. Pour montrer ce que vous essayez d’exprimer, utilisez-les avec soin et de manière appropriée. Vous pouvez également éviter de « surdocumenter » en utilisant des illustrations. Pourquoi perdre du temps à rédiger une explication de 1000 mots si vous pouvez transmettre la même information avec un simple diagramme ? C’est tout ce qu’il y a à faire.

L’utilisation de la terminologie et des conventions de dénomination

Tout au long de la documentation, la terminologie commune utilisée pour désigner une caractéristique ou une fonction particulière doit être cohérente et clairement décrite dans chaque section. L’utilisation de deux expressions distinctes pour décrire la même fonctionnalité peut semer la confusion chez les personnes qui lisent votre document. Si vous utilisez l’expression « login » pour une fonction de connexion d’utilisateur, par exemple, elle doit être cohérente tout au long du document afin que vous ne fassiez pas référence à la même fonctionnalité comme « sign in » dans une autre section.

Faire des références

Il s’agit d’un élément crucial à ne pas oublier lors de la construction d’un SRS. Vous aurez besoin de vous référer à d’autres documents ou à des parties du même document au fur et à mesure de votre rédaction. Utilisez des liens pour faire référence à ces parties afin que le public puisse facilement cliquer et lire la partie à laquelle il est lié.

Collaborez avec d’autres personnes

Même si vous êtes le principal responsable de la rédaction d’un tel document, vous pouvez avoir besoin des conseils, de la révision et de la relecture des autres membres de l’équipe pendant que vous travaillez sur le document. Si vous utilisez des outils de collaboration en ligne comme Google Docs, vous constaterez qu’il est facile de modifier le document et de le partager avec d’autres afin que tous les membres de l’équipe aient immédiatement accès aux modifications les plus récentes.