Chemin critique : Définition et méthodologie

La gestion de projet par chemin critique (CPM) est une méthode permettant d’achever les travaux dans les délais prévus en se concentrant sur les activités les plus importantes. Pour mener à bien chaque mission, le chemin le plus rapide est de suivre un seul chemin à travers tous les projets interconnectés. Le chef de projet augmente les chances de terminer le projet dans les délais en travaillant sur les projets qui constituent le parcours crucial.

Qu’est-ce qu’un chemin critique en gestion de projet ?

Un chemin critique est un ensemble d’opérations ou de projets interconnectés qui doivent tous être réalisés avant que le projet puisse être achevé. Il s’agit du chemin le plus long (c’est-à-dire le chemin dont la durée est la plus longue) du début à la fin du projet. En même temps, le chemin le plus long représente le temps le plus court nécessaire pour achever un projet. Si l’une des activités du chemin est reportée, l’ensemble du projet sera également retardé.

En visualisant les tâches et les opérations dans un diagramme de réseau, tel qu’un diagramme de Gantt, l’approche du chemin critique (CPM) est une technique très utile pour planifier les tâches et garder la trace des événements. Dans ce diagramme, les activités sont représentées par un réseau de flèches reliant deux nœuds de cas. Afin de disposer d’un réseau fonctionnel d’événements et d’opérations, il est essentiel que toutes les activités interdépendantes soient spécifiquement définies.

Il y a de nombreux avantages à connaître le chemin critique d’un projet. Tout d’abord, cela permet aux responsables du projet de mieux gérer leur temps et d’améliorer leurs performances en termes de productivité et de qualité. De plus, le chemin critique aide à identifier les problèmes potentiels et à trouver des solutions adaptées. Enfin, il permet de repérer les activités qui prennent beaucoup de temps et qui nécessitent des modifications ou des améliorations.

En rouge, la séquence supérieure des tâches n’a pas de flottement, ce qui indique la date de fin du projet. Toutes les tâches sont critiques et se trouvent ainsi sur le chemin critique.

En bleu, il reste un flottement en fin de projet. Les tâches ne sont donc pas critiques puisqu’il y a une marge au cas où le projet ne se termine pas à temps.

Calcul du chemin critique

Dans la plupart des logiciels de gestion de projet, un chemin critique est calculé pour vous. Si votre projet est compliqué, il sera important. Dans les situations de base, cependant, vous déciderez vous-même du chemin critique.

Commencez par la mission la plus élémentaire, puis déterminez quelles tâches ne peuvent pas commencer avant que celle-ci ne soit terminée. La tâche suivante du chemin vital est celle qui prend le plus de temps. Déterminez les tâches qui dépendent de l’achèvement de la deuxième mission, et la plus longue d’entre elles devient la troisième étape du chemin vital. Continuez de cette manière jusqu’à ce que la mission soit terminée.

La carte représente les fonctions, leurs dépendances et leurs durées. Le chemin critique est indiqué par une flèche rouge. Les tâches qui constituent le chemin vital sont 1, 2, 3, 4, 10, 11, 12 et 13, comme le montre cette liste de tâches. Le cas échéant, vous aurez un peu de temps libre pour terminer les tâches restantes (5, 6, 7, 8 et 9) si nécessaire. Le terme « Flo » désigne ce temps supplémentaire. Il est également crucial de garder un œil sur les autres tâches, car elles peuvent devenir des tâches de chemin vital si quelque chose d’inattendu se produit.

Si l’une d’entre elles prend du retard et prend plus de temps que prévu, le délai du projet peut être prolongé. Par exemple, si l’installation de l’isolation de la tâche numéro huit n’est pas gérée de manière adéquate et qu’elle est réalisée d’abord aux mauvais endroits, l’installation du câblage électrique (tâche numéro cinq) prendra plus de temps. Elle est déplacée vers le chemin critique au lieu de la mission numéro quatre, ce qui allonge la durée du projet.

Comment définir le chemin critique sur un diagramme de Gantt ?

La première étape pour définir le chemin critique sur un diagramme de Gantt est de créer une liste des tâches à effectuer. Cette liste doit inclure toutes les tâches nécessaires au projet ainsi que leur durée estimée, leur date de début et de fin. La prochaine étape consiste à connecter les différentes tâches pour créer une « chaîne ». Pour ce faire, vous devez trouver les prédécesseurs (les tâches qui doivent être terminées avant la tâche suivante) et les successeurs (les tâches qui dépendent des précédents). Une fois cette chaîne créée, vous pouvez passer à la troisième étape : déterminer la longueur du chemin critique.

Pour trouver la longueur du chemin critique, vous devez additionner la durée de chaque tâche. Ne comptez pas les jours de pause entre les tâches, car le chemin critique ne prend en compte que les tâches qui doivent être faites sans interruption. Ensuite, vous devez trouver les dates de début et de fin du projet en partant de la date de départ et en ajoutant la durée totale. Ces dates peuvent être trouvées en utilisant le diagramme de pert (pour le calcul des dates relatives à chaque tâche).

Comment le chemin critique peut-il être surveillé ?

Une fois que le chemin critique est déterminé, il est important de le surveiller et de le maintenir à jour. La meilleure façon de surveiller le chemin critique est de retracer les progrès de chaque tâche successivement. Vous pouvez le faire manuellement ou utiliser des outils automatisés qui peuvent fournir des rapports détaillés des progrès réalisés sur le projet. Vous pouvez également mettre en place des indicateurs de performances clairs qui mesurent quotidiennement la progression du projet. Ces indicateurs peuvent être des indicateurs quantitatifs – comme le nombre de tâches terminées et le temps passé sur chaque tâche – ou des indicateurs qualitatifs – comme le nombre de plaintes clients, le nombre de bugs ou encore le niveau de satisfaction des clients.

En résumé